Evo­lu­ti­on du bé­né­fice brut 1 dans la boulangerie-confiserie

Le bé­né­fice brut 1 (mar­ge) res­te stable

Les mar­ges de la bran­che su­is­se de la bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie sem­blent êt­re sta­bles, du moins si l’on con­sidè­re l’évolution de ces der­niè­res an­nées. Les comp­tes sont (en­co­re) équi­li­brés. Tous les ty­pes d'entreprises doi­vent res­ter fle­xi­bles et ad­ap­ter im­mé­dia­te­ment les prix des pro­duits fi­nis en cas de changement.

Le bé­né­fice brut 1, con­nu aus­si sous le nom de mar­ge, se cal­cu­le en sous­tra­yant du chif­fre d’affaires le coût des mar­chan­di­ses. En 2017, ce chif­fre a été main­tenu à en­vi­ron 70% dans le sec­teur de la bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie. Au cours des an­nées pas­sées, ce chif­fre s'est amé­lio­ré par pe­tits pas, mais le main­ti­en du ni­veau, ent­re 70 % et 72 % se­lon le ty­pe d'entreprise, est éga­le­ment un suc­cès, sur­tout si l'on con­sidè­re la fa­çon dont le sec­teur de la bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie a évo­lué et s’est trans­for­mé ces der­niè­res an­nées. Par cont­re, l'année der­niè­re n’a été mar­quée que par des ajus­tem­ents mi­ni­mes ou nuls du prix du pro­duit final.

Lé­gè­re aug­men­ta­ti­on dans les en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie.
Après un re­cul de 0,8 % l'année pré­cé­den­te dans les en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie sans fi­lia­les ni ca­fés, la mar­ge a de nou­veau aug­men­té de 1 % au cours de l'exercice sous re­vue et dé­pas­se à nou­veau l'importante bar­re des 70 %. Les né­ces­saires ajus­tem­ents de prix des pro­duits fi­nis ont ma­ni­fes­tem­ent été da­van­ta­ge ef­fec­tués ici.

Lé­ger re­cul chez les en­t­re­pri­ses avec fi­lia­le
Le grou­pe des en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie avec fi­lia­le doit, pour la qua­triè­me an­née con­sé­cu­ti­ve, fai­re face à une lé­gè­re baisse de la mar­ge. Mal­gré ce­la, le bé­né­fice brut 1 se si­tue en­co­re à un peu plus de 70 %. Ce­pen­dant, un as­sor­ti­ment tou­jours plus lar­ge à un nombre crois­sant de points de ven­te ent­raî­ne une aug­men­ta­ti­on du nombre des inv­en­dus et, donc, une baisse du bé­né­fice brut 1.

Les en­t­re­pri­ses avec ca­fé en­re­gist­rent une fai­ble hausse
Après un lé­ger re­cul en 2016, les en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie avec ca­fé ont pu rat­tra­per quel­que peu leur re­tard du­rant l'année sous re­vue, amé­lio­rant lé­gè­re­ment leur bé­né­fice brut 1 à 72.6%. Pour ce ty­pe d'entreprises, le prix peut ma­ni­fes­tem­ent êt­re ajus­té un peu plus fa­ci­le­ment. Il faut ce­pen­dant aus­si prend­re en comp­te le fait qu'on peut y vend­re da­van­ta­ge de pro­duits à mar­ge éle­vée.
En prin­ci­pe, une hausse des prix des ma­tiè­res pre­miè­res exi­ge une ré­ac­tion im­mé­dia­te sous la for­me d'un ajus­tem­ent ap­pro­prié des prix des pro­duits fi­nis. Si­non, il y a un ris­que que le bé­né­fice brut 1 (ou mar­ge) soit in­fé­ri­eur aux prévisions.

Un bé­né­fice brut n’est pas égal à un aut­re
L'analyse des di­ver­ses en­t­re­pri­ses ré­vè­le à main­tes re­pri­ses des dif­fé­ren­ces im­portan­tes dans la fourchet­te du bé­né­fice brut 1. Les éva­lua­tions peu­vent par­fois fai­re ap­pa­raît­re jusqu'à 10 % de dif­fé­rence chez les en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie pu­re. Il peut y avoir di­ver­ses cau­ses à ce­la. Par ex­emp­le, les gran­des en­t­re­pri­ses bé­né­fi­ci­ent de con­di­ti­ons net­te­ment meil­leu­res lors de l’achat de mar­chan­di­ses et de ma­tiè­res pre­miè­res. Les four­nis­seurs doi­vent éga­le­ment s’adapter au mar­ché, si bien que les dif­fé­ren­ces de prix ent­re les pe­ti­tes et les gran­des en­t­re­pri­ses sont tou­jours plus gran­des. Il n’est pas ra­re que l’on ac­hè­te des pro­duits se­mi-fi­nis ou fi­nis pour com­plé­ter ou ren­forcer son pro­pre as­sor­ti­ment. Ce­la aus­si peut avoir un im­pact né­ga­tif sur le bé­né­fice brut 1, car alors on n'achète pas seu­le­ment des ma­tiè­res pre­miè­res mais aus­si du temps de tra­vail. Dans de tels cas, la baisse de la mar­ge dev­rait êt­re com­pen­sée par une baisse des frais de per­son­nel. Les dif­fé­ren­ces de prix ré­gio­na­les et la gam­me de pro­duits pro­po­sés jouent éga­le­ment un rô­le ma­jeur dans les ven­tes. En out­re, les ra­bais ac­cor­dés aux re­ven­deurs sont très dif­fér­ents et in­fluen­cent aus­si la marge.

In­clure tous les fac­teurs
Des con­seils in­di­vi­du­els et pro­fes­si­on­nels, ten­ant comp­te de tous les fac­teurs, sont es­sentiels pour l'évaluation et l'analyse du bé­né­fice brut 1. SBC Treu­hand SA off­re ces pre­sta­ti­ons aux en­t­re­pri­ses de bou­lan­ge­rie-con­fi­se­rie et dé­char­ge ain­si ses cli­ents de ma­niè­re proac­ti­ve par la pro­xi­mi­té et la com­pé­tence, afin que les dif­fér­ents ty­pes d'entreprises fon­c­tion­nent avec suc­cès et con­ser­vent, après avoir dé­duit du chif­fre d’affaires le coût des mar­chan­di­ses, une mar­ge aus­si im­portan­te que possible.